11/21/2024

[Information presse] Comment le « bien-distribuer » sert-il le bien commun ? (partie 2/4)

[Information presse] Comment le « bien-distribuer » sert-il le bien commun ? (partie 2/4)

Décryptage du marché et de l’approche opérationnelle de Protecthoms.

Que se passe-t-il sur le marché de l’EPI en France ?

Le marché français de l’Équipement de Protection Individuelle représente près d’1,5 milliards d’euros et croît de 2 à 3% par an, depuis la période COVID (source : étude Didier Hanin Consulting, octobre 2020). Son évolution est fortement corrélée au dynamisme des secteurs de l’industrie, du BTP et de l’artisanat.

Deux grandes tendances agissent sur la diminution de l’empreinte carbone du secteur : la relocalisation de certaines productions dans la zone Europe et la tendance « cradle to cradle », c’est-à-dire l’utilisation de matières recyclées pour la production des EPI, servant en particulier, la protection de la tête, du corps, des mains et des pieds des femmes et des hommes au travail.

En durcissement les normes, l’État a montré la voie et marqué sa volonté pour accélérer la transition écologique dans ce domaine. Ainsi, depuis le décret de loi N°2020-254, actualisé au 1er janvier 2022*, les collectivités territoriales ont l’obligation d’acheter des EPI contenant un minimum de 20% à 40% de matières recyclées, selon le type d’EPI. Cette règlementation a eu comme bénéfice d’influencer positivement les entreprises privées qui adoptent de plus en plus, dans leurs engagements RSE, les achats d’EPI responsables. Le renouvellement des EPI et leur montée en gamme illustrent les deux effets de la règlementation.

Cette décision d’acheter plus responsable n’est pas si simple.

« On ne peut pas décréter d’acheter en Made in France toutes les protections de sécurité car la profession a une longue tradition de fabrication en Asie, par exemple. Certains circuits courts d’achat n’existent même pas ! Toutefois, de nouveaux référencements se développent de façon plus vertueuse. Ainsi certains fabricants arrivent avec des gammes complètes d’EPI intégrant cette part de matières recyclées. C’est le cas de certains vêtements Haute Visibilité ou de gammes de gants de protection contenant 60 à 70% de bouteilles plastiques recyclées. Les créateurs de chaussures de sécurité ont eux aussi progressé en s’appliquant à fabriquer en circuits plus courts avec du Made in Europe au Portugal, en Espagne, en Italie ou à produire au Maghreb en associant de l’assemblage en France, le tout sur des bases plus vertueuses », souligne Martin CHATELIER, Directeur Général Commercial du groupe Protecthoms.

Plusieurs phénomènes se croisent. Certains pays asiatiques s’attachent aujourd’hui à travailler avec des valeurs RSE : il faut reconsidérer leur approche. D’un autre côté, les coûts logistiques ont grimpé en flèche. Enfin, sur l’intégration des matières recyclées, il est nécessaire d’étudier le bilan RSE complet du produit car les fibres recyclées intégrées à certains EPI sont très complexes voire impossibles à valoriser en fin de vie. Tout doit être pesé pour faire les bons choix d’équipements !

Certains pays d’Asie ont développé des filières très responsables avec du coton bio, 20 à 30% plus cher que le coton classiquement utilisé. Cela apporte une plus grande équité dans l’achat : les producteurs sont mieux rémunérés. Répondant à leurs valeurs RSE, certains groupes ont fait le choix d’acheter plus équitable et exigent des garanties de traçabilité des produits.

C’est le choix, par exemple, du Groupe Legallais, très engagé dans la RSE : « Le groupe vient de nous commander 13 500 T-shirts en coton bio pour ses collaborateurs et ses clients. Il a également fait le choix de stocker nos vêtements de travail Origine France Garantie, issus de notre Collection 1920 fabriquée à L’Ascenseur Confection sur notre site de Merville dans le nord de la France. Ces vêtements sont destinés aux clients artisans de Legallais. L’atout-clé de la collection est de diviser par 7 l’empreinte carbone du produit comparativement à une fabrication chinoise », ajoute Martin CHATELIER.

Car il faut aussi tenir compte du contexte. Les coûts des containers en provenance d’Asie ont été multipliés par 6 ces derniers temps : quand une entreprise achète un casque de protection fabriqué en Asie, l’impact du transport s’exprime en augmentation de la valeur carbone et en augmentation (forte) de la valeur euros. À comparer, les casques de protection fabriqués en France, considérés comme des casques haut-de-gamme, ont beaucoup moins augmenté.

Dans les autres tendances, il faut enfin noter la demande forte de recyclage des EPI en fin de vie et en particulier des vêtements de travail. Protecthoms a démarré une réflexion sur le sujet pour apporter un service à ses clients, soit directement, soit en s’appuyant sur des partenariats avec des entreprises spécialisées.

 

À propos du groupe Protecthoms

  • PROTECTHOMS, Distributeur d’Excellence dans le domaine de l’EPI, depuis 1993.
  • Siège : Château-Gontier-sur-Mayenne (53-Pays de la Loire).
  • Présidente : Marie-Pierre MARCHAND
  • 15 sites qui réalisent un chiffre d’affaires de 43,7 M€ avec 200 collaborateurs.
  • 15 000 clients actifs.
  • Index égalité Femmes Hommes : 95/100 – 6,9% de travailleurs en situation de handicap.
  • 23 000 références EPI sélectionnées.
  • 15 000 m2 de stockage sécurisé.
  • 12 services intégrés (personnalisation de vêtements de travail, formation aux EPI, ventes en ligne, audits, couture, contrôle d’EPI classe 3 (risque   mortel), SAV, distribution personnalisée de dotations individuelles dans les entreprises-clientes…).
  • 1er rapport RSE volontaire en France de la profession.
  • Un groupe actif au sein du Conseil d’Administration du Global Compact
  • Un site projet : Ambition 2025
  • Une marque du GROUPE GRAND COMPTOIR.

 

(*) le décret cible les produits issus du réemploi ou de la réutilisation ou intégrant des matières recyclées au sens de l’article L541-1-1 du Code de l’Environnement.


Sources : Protecthoms

Crédits photos : Sylvain Malmouche pour Protecthoms

Publié par Laurence Gilot & Michaël Draï